Vin rosé toute l’année : pourquoi ce changement de consommation ?
- Xavier Courpotin

- Nov 13
- 4 min read
Touts simplement parce qu’il n’y a pas de saison pour se faire plaisir. Et si tu n’es pas convaincu, lis ce qui suit !
Toi qui pensais que le vin rosé était réservé aux apéros de l’été, au combo melon-jambon cru et aux soirées où le soleil et la lune se croisent vers 22h ?
Eh bien, oublie tout ça. Le vin rosé a décidé de casser les codes et de s’inviter à ta table toute l’année.
Longtemps considéré comme le “vin des vacances”, il s’impose désormais comme l’incontournable de ton quotidien. En terrasse, à table, ou même au coin du feu, le vin rosé s’invite dans ta vie, partout, tout le temps.
Mais pourquoi ce changement ? Est-ce qu’on a tous perdu la notion des saisons, ou est-ce simplement que le vin rosé s’est enfin mis à être pris au sérieux ?
Spoiler : c’est un peu des deux. Et on t’explique tout ça.
La vie en rose, avec le vin rosé (toute l’année !)
Au temps de nos parents (en tout cas des miens), les ventes de vin rosé explosaient dès que le thermomètre dépassait les 25 °C, puis s’évaporaient dès qu’il fallait remettre une écharpe. Mais ça, c’était avant.
Depuis 10 ans, le vin rosé se vend et se déguste toute l’année, oui, même en décembre, voir même avec des plats mijotés, en plein hiver. D’ailleurs, sa production mondiale a bondi de +25 % en dix ans, et il représente désormais près de 10 % des ventes de vins secs… Le vin rosé participe à la renommée de nos terroirs. En France, on en boit environ 20 bouteilles par an et par personne : de quoi prouver que la “boisson de l’été” est devenue la star des vins, toutes saisons confondues.
Les producteurs l’ont bien compris : formats pratiques (canettes, box, mini-bouteilles) ou conviviaux (Magnums et plus), offres de plus en plus variées et communication décomplexée ont complètement changé la donne. Le vin rosé n’attend plus le soleil et les beaux jours pour briller, il s’épanouit aussi bien sous un parasol qu’à côté d’un feu de cheminée.
Rassure moi : après avoir lu nos blogs, tu ne crois plus que tous les vins rosés se ressemblent ?
Car c’est clairement une grave erreur, camarade ! Le vin rosé a autant de nuance que ses homologues rouges ou blancs. Et le vin s’adapte à chaque saison.
Au printemps, le vin rosé signe le grand retour des apéros en terrasse. On opte pour des cuvées fraîches et florales, comme un Côtes de Provence bien pâle, un IGP Méditerranée, ou encore un rosé du Languedoc aux notes de fruits rouges croquants comme On The Cusp. L’idée est de souligner la légèreté : un verre (ou deux) qui réveille les papilles autant que les envies de pique-nique.
Quand vient l’été, je te conseille de rester sur les classiques : des vins rosés frais, fruités, légers, parfaits pour accompagner une salade niçoise ou des grillades. Les Coteaux d’Aix-en-Provence, Corse Figari, ou un Gris de Gris des Sables seront tes alliés des apéros interminables.
En automne, le vin rosé se fait plus rond, plus généreux. On se tourne vers des appellations un peu plus profondes, comme un Tavel ou un Rosé d’Anjou, capables de rivaliser avec un plat de champignons, une volaille rôtie ou un gratin de courge. Un vrai rosé de transition entre la douceur de l’été et le réconfort de l’hiver.
Et en hiver, place aux vins rosés structurés et épicés : pense à un Bandol, un Côtes du Rhône rosé ou un Cabernet d’Anjou bien soutenu. Ces rosés de caractère tiennent tête à une blanquette de veau, un tajine, ou un curry thaï, bref à un plat mijoté : élégants, confortables et qui réchauffent sans peser.
SI tout cela est devenu possible, c’est clairement grâce aux nouvelles techniques de vinification (pressurage, saignée, macération), qui permettent de jouer sur les textures et les arômes. Résultat : un vin rosé pour chaque saison, chaque plat, chaque humeur. Tu tiens la le secret d’un vin « perpétuel »
Et en même temps, les mentalités changent (et c’est pas trop tôt)
Pendant longtemps, le vin rosé a traîné une image un peu légère — “le petit vin d’été”, “la boisson de terrasse”, la bouteille «un peu cheap » qu’on boit rapidement. Mais ça, c’est du passé.
Entre les chefs étoilés qui l’associent à des plats gastronomiques et les vignerons qui misent sur des cuvées haut de gamme, le vin rosé a gagné ses lettres de noblesses. Les consommateurs ont adhérer à cette tendance : ils osent en ouvrir en décembre, le servir à table et même en offrir en cadeau. Oui, un vin rosé peut être chic.
Bref, les mentalités évoluent : le vin rosé n’est plus un vin de vacances, c’est un vin de vie. Et ça, c’est plutôt rafraîchissant.
Vin rosé, un vin pour les 4 saisons
Maintenant que je t’ai dit cela, je vais te donner quelques associations mets vins qui fonctionnent :
En été : salades, grillades, tapas, apéros — les grands classiques.
En automne/hiver : plats mijotés, viandes rôties, légumes caramélisés, fromages, voire plats asiatiques légèrement épicés.
Pendant les fêtes, toute l’année : un vin rosé effervescent fait un alternative originale et instagrammable au champagne.
Et pour les fans de cocktails : tente un frosé (vin rosé glacé mixé) ou un spritz au vin rosé (Tente nos recettes de cocktail OTC strawberry spritz ou notre OTC Peppered martini) effet garanti à l’apéro ou en fin de soirée...ça va swinguer !
Peu importe la saison ou l'occasion, il y a toujours une bonne raison d’ouvrir une bouteille de vin rosé !
Le vin rosé, ton meilleur ami toutes saisons confondues
Alors, tu es convaincu ? Entre la diversité des cépages, les accords infinis et les formats modernes, le vin rosé coche toutes les cases. Il est fun, adaptable, élégant — bref, tout ce qu’on aime.
Alors, au lieu d’attendre le retour des beaux jours et le chant des cigales, fais-toi plaisir dès à présent. Ouvre-toi un vin rosé d’hiver et découvre pourquoi ce vin mérite une place à ta table 365 jours par an.
Et si tu veux te faire plaisir avec un bon magnum, va jeter un œil sur onthecusp.fr : le site parfait pour voir la vie en vin rosé, quelle que soit la saison.
Bring the vives, we bring the wine



