Quelles sont les différences entre vin rouge, vin blanc et vin rosé ?
- Xavier Courpotin

- 25 févr.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 mai
Ah, le vin ! Cette boisson qui met tout le monde d'accord (ou presque) et qui fait danser nos papilles depuis des millénaires. Mais entre le vin rouge, le vin blanc et le vin rosé, c’est parfois la cacophonie dans nos verres. Pourquoi sont-ils si différents ? Est-ce juste une histoire de terroirs, de cépages, de fabrication qui donne sa typicité aux vins ou y a-t-il un vrai secret derrière ces nuances ? Existe-t-il un meilleur vin ? Pas franchement mais surement un vin adapté à votre bon plaisir et occasion de faire partager !
Même si, chez On The Cusp, le rosé coule quand même un peu plus souvent dans nos verres, purement pour la science, bien sûr !
Prêts pour un voyage vinicole instructif ? Pour découvrir toutes les différences entre le vin rouge, le vin blanc et le vin rosé ? Accrochez vos cinq sens et vos papilles, c’est parti !
1 - Le secret réside dans la fabrication et les cépages
Allez hop, on enfile notre tablier d’apprenti vigneron ! Parce que si le vin a autant de couleurs (rouge, blanc, rosé) et de caractères, ce n’est pas juste une question de magie… mais bien de cépages et de petits secrets de fabrication bien gardés. On vous raconte tout sans trop se prendre la grappe !
La vinification : une histoire de peau…de raisin bien sûr.
Bon, on vous le dit direct : la couleur du raisin ne fait pas forcément la couleur du vin. Eh oui, surprise ! On peut faire du vin blanc avec des raisins noirs mais pas l’inverse… ce serait trop simple. Tout est une question de peau et de temps passé ensemble, le pressurage, la macération, la fermentation avec ou sans les peaux le vin rouge ou rosé prend de la couleur.
Vin rouge : ici, après l’éraflage (séparation des grains de la rafle) on laisse les peaux des raisins noirs barboter dans le jus pendant la fermentation. Résultat : une belle couleur rouge et des tanins qui donnent du caractère.
Vin blanc : peu importe la couleur du raisin blanc ou noir, ici on vire les peaux dès le pressurage (ou écoulage pour récupérer le jus du raisin qui s’écoule). L’absence de macération avec les peaux donne au jus son teint clair, sa fraicheur, son acidité.
Vin rosé : c’est le petit coquin de la bande ! Les peaux piquent une tête avec le jus du raisin, mais pas trop longtemps (quelques heures à quelques jours max). Juste assez pour choper cette jolie teinte rosée et une fraîcheur qui fait plaisir. Niveau macération entre peux et jus, plus qu’c’est long plus qu’c’est rouge rosé et plus c’est court plus c’est rose clair et frais proche du vin blanc.
Les cépages : la star du vin, c'est lui !

Le cépage (variété de vigne), c'est un peu l'ADN du vin. Son style, son parfum, son tempérament. Il existe environ 10 000 variétés de vignes sur la planète (oui, rien que ça !). En France, on en utilise environ 400 qui sont autorisées pour faire du vin, mais dix d’entre elles trustent 70% des vignobles.
En France les cépages les plus hype sont le Merlot, le chardonnay, le grenache noir, le Syrah et le cabernet sauvignon.
Mais la star du jour : le Grenache gris, utilisé pour notre vin rosé On The Cusp, qui balance entre agrumes et épices. La classe !
Ibérique d’origine des cépages grenache, vous feront danser le flamenco jusqu’au bout de la nuit même si les fameux Châteauneuf-du-Pape sont leur la terre de prédilection.
2 - Chaque couleur de vin a ses cépages de prédilection
Vins rouges : Cabernet Sauvignon, Merlot, Pinot Noir, Syrah. La crème de la crème pour des vins profonds et charpentés.
Vins blancs : Chardonnay, Sauvignon Blanc, Riesling, Chenin Blanc. De la fraîcheur et du fruité pour égayer les papilles.
Vins rosés : Grenache, Cinsault, Mourvèdre. Du soleil en bouteille, des fruits rouges et une pointe de légèreté. Cinsault, Mourvèdre.
3 - Et côté arômes, ça donne quoi ?

Chaque vin a sa petite signature olfactive. Fermez les yeux, inspirez… et laissez la magie opérer !
Vin rouge : arômes de fruits rouges (cerise, framboise) et noirs (mûre, cassis), parfois de poivre, de cuir, de tabac surtout en prenant de l’âge… Un vrai roman olfactif !
Vin blanc : fruits à chaire blanche (pomme, poire), agrumes, fleurs et minéralité. Un vent de fraîcheur !
Vin rosé : fruits rouges croquants (fraise, groseille), agrumes acidulés et fleurs blanches.
Notre vin rosé On The Cusp ? Un festival de clémentine et pomelo avec une touche épicée de poivre.
4 - La couleur : le premier indice

Vin rouge : du violet profond au rouge brique en vieillissant. Une belle robe qui en dit long !
Vin blanc : du jaune pâle au doré intense. Et même parfois orange (oui, ça existe, c’est le « vin orange » !) en laissant le jus les peaux et les pépins se pavaner ensemble sur un temps…plus ou moins incertain.
Vin rosé : pétale de rose, saumon, corail ou bonbon. On l’aime ultra pâle ou bien flashy (Les américains l’appellent « blush ».), selon l’humeur et la saison. C’est le temps de macération entre peux et jus qui lui donne plus ou moins de rose aux joues.
On The Cusp ? Un rosé délicatement pâle avec une pointe orangée pour se démarquer.
5 - Et en bouche, ça donne quoi ?
Vin rouge : du caractère, des tanins qui chatouillent la langue et une belle structure souvent complexe.
Vin blanc : fraîcheur et acidité, parfois une texture onctueuse voire beurrée qui tapisse la bouche.
Vin rosé : l’équilibre parfait entre fraîcheur et douceur mais qui excitera vos papilles par son acidité, toujours prêt pour l’apéro ou autres BBQs, avec toujours une préférence pour le rosé chez On The Cusp.
Petit guide express de la dégustation pour épater la galerie:
L’attaque : boum ! Premier contact entre votre palais et le vin. Ça claque, ça surprend, ça titille… Bref, c’est le premier rendez-vous, alors on espère qu’il est réussi !
Le milieu de bouche : on fait danser le vin entre langue et palais, un vrai ballet gustatif ! Texture tannique, ample, onctueuse, ou peut-être aérienne ? C’est le moment de voir si ce petit nectar a du corps ou s’il joue les figurants.
La rétro-olfaction : vous pensiez que c’était fini ? Que nenni ! Une fois le vin avalé (ou recraché, on ne juge pas), les arômes persistent et s’accrochent en bouche comme un refrain entêtant. Un dernier tour de piste avant de disparaître… ou de donner envie d’y retourner !
La caudalie : plus c’est long, plus c’est bon… enfin, dans la limite du raisonnable (10 à 12s), après, c’est juste un souvenir. Un bon vin, ça sait se faire désirer, mais pas trop non plus.
Le verdict, j’aime, j’aime pas, bof…? Mais si après dégustation vous en redemandez l’un plus que l’autre, c’est celui que vous avez aimé ! Dans l'article suivant on vous donne tous nos conseils pour bien déguster votre vin rosé.
6 - Avec quoi on boit tout ça ?
L’accord mets-vin, c’est un peu comme un couple : quand ça matche, c’est magique. Mais parfois, c’est le divorce des saveurs…

Vin rouge : parfait avec les viandes rouges, le gibier et les plats en sauce qui apportent du gras et de la mâche et adoucir les tanins.
Vin blanc : sublime avec poissons, fruits de mer, volailles et certains fromages il apporte de la fraicheur à vos plats.
Vin rosé : idéal pour les salades, grillades, cuisines méditerranéennes ou du monde et apér’rosé entre potes.
Nous, on a misé sur un rosé à partager, format magnum (1,5L, soit pas plus de 2 bouteilles de 75cl en fait !), pour que tout le monde puisse trinquer !
Les différences entre le vin rosé, le vin rouge et les couleurs sont donc nombreuses
Vin rouge, vin blanc ou vin rosé, chacun a son petit caractère et sa meilleure occasion de briller. Le meilleur vin, c’est celui qui vous fait plaisir, point final.
Et si on réhabilitait un peu le rosé ? Il représente déjà 33% des ventes en France et une bouteille sur 10 consommées dans le monde. Sa consommation a bondi de 40% depuis 2002. Bref, le vin rosé n’est plus un sous-vin, c’est LA star des beaux jours il est temps de le prendre au sérieux et voir la vie en rosé !
Et puis, soyons honnêtes : on boit rarement du vin rosé sous la pluie…même si c’est pas interdit. C’est la bouteille qu’on débouche au soleil, en terrasse d’un bon restaurant ou roof top, lors d’un BBQ, ou à l’apéro entre amis. Bref, en version seul ou accompagné de glace ou en cocktail, le vin rosé c’est toujours du bonheur en bouteille. Alors, on ose le rosé et on trinque ?
Sources : Observatoire mondial du rosé 2022



Bonjour ! Les vins rouge, blanc et rosé se distinguent principalement par le type de raisin utilisé et leur méthode de vinification. Le vin rouge est élaboré avec des raisins noirs fermentés avec leur peau, ce qui lui donne sa couleur intense et ses tanins. Le vin blanc, quant à lui, est souvent produit à partir de raisins blancs ou noirs sans la peau, offrant une saveur plus légère et fraîche. Le vin rosé, lui, est un compromis : il est fabriqué avec un contact limité avec la peau des raisins noirs, lui conférant une couleur rose délicate. Pour découvrir ces différentes saveurs et textures, je vous conseille de visiter des collections comme celles proposées sur https://www.sans-alcool-du-vigneron.fr/collections/vins, où vous trouverez…